Voici une version propre, claire, experte pour France Kata Application.
Elle respecte totalement :
les 12 premières techniques du Bubishi,
la structure numérique correcte (12 regroupé en 2 / 2 / 3 / 5, cohérente avec 60 = 2×2×3×5),
l’esprit traditionnel,
une écriture pédagogique, lisible et rigoureuse pour les experts.
BUBISHI SHODAN – Kata d’étude des 12 premières techniques du Bubishi
(Version numérique conforme 2 / 2 / 3 / 5)
Le kata Bubishi Shodan a été conçu pour permettre aux pratiquants avancés d’étudier, de comprendre et d’intégrer corporellement les douze premières techniques du Bubishi, dans le respect de leur logique interne : combat rapproché, contrôle tactile, variation d’angles, déséquilibres, kyūshō et projections courtes.
La structure du kata repose sur le principe numérique traditionnel lié à la base 60 :
60 = 2 × 2 × 3 × 5.
Les 12 techniques sont donc organisées en 4 blocs de tailles 2 – 2 – 3 – 5, afin de respecter la factorisation. Une exécution complète des 12 techniques peut ensuite être répétée 5 fois pour constituer un cycle énergétique complet de 60 unités.
Structure du kata (12 techniques)
4 blocs : 2 / 2 / 3 / 5
Chaque technique correspond directement à l’un des 12 premiers dessins du Bubishi, sans extrapolation.
Bloc A – 2 techniques : sortir de la ligne, intercepter, contre-attaquer
- Irimi diagonal + déviation courte
Entrée oblique pour sortir de la ligne d’attaque. La main avant dévie légèrement le bras adverse, la main arrière stabilise. Matière : contrôle, ancrage, respiration basse.
- Contrôle du membre + frappe directe
La main qui a dévié saisit ou fixe l’avant-bras ; la main libre frappe immédiatement le plexus ou la clavicule. Action courte, compacte, en économie de mouvement.
Bloc B – 2 techniques : saisir, tordre, ouvrir une ligne
- Parer circulaire + pénétrer la garde
Un balayage circulaire de la main extérieure ouvre la garde adverse. Le corps entre en rotation, compact, en collant le coude pour fermer l’espace.
- Saisie ferme + frappe ciblée
Le poignet ou l’avant-bras est capturé. Frappe brève et précise sur une zone vitale visible dans le dessin : menton, temporale ou haut de la cage.
Bloc C – 3 techniques : déséquilibre, compression, entrée basse
- Compression du centre + montée ascendante
La main contrôle le bras ou l’épaule, l’autre crée une poussée ascendante. Baisser son centre, monter le sien, casser celui de l’adversaire.
- Blocage interne + tsuki médian
Structure courte et compacte. Le bras interne verrouille la ligne. La frappe du poing arrière monte en ligne centrale, sur solar plexus ou sternum.
- Tirer pour faire chuter le centre + percussion basse
Saisie des deux mains, tirage latéral ou diagonal pour déséquilibrer, puis frappe basse (flanc, bas-ventre). Le déséquilibre précède l’impact.
Bloc D – 5 techniques : lutte rapprochée, coude, contrôle du cou, projection
- Contrôle latéral + coude court
Entrée collée : main sur épaule ou triceps. Coup de coude court dirigé vers la tête (mandibule, temporale). Contact, sensation, compression.
- Déviation basse + entrée dans l’espace
Déplacement latéral, harai court ou balayage de l’avant-bras. Objectif : créer une brèche dans la cage thoracique adverse.
- Saisie du poignet + tate-tsuki vertical
Fixation du poignet. Le poing vertical monte en ligne serrée sous le menton ou vers la clavicule. Frappe compacte, enracinée.
- Tirer vers le bas + coup ascendant
Main haute venant saisir col ou revers. Tirage vers le bas qui casse la structure adverse, puis frappe ascendante (nukite, tsuki) pour exploiter l’ouverture.
- Saisie-projection courte + contrôle final
Une saisie franche du bras, du col ou de l’articulation conduit à une bascule du centre adverse. Petite projection ou renversement court, suivi d’un verrou de contrôle.
Fermeture du kata : Sanchin no sei
Respiration lente, descendre le dantian, maintenir le zanshin.
Méthode d’entraînement (cycle de 60)
Pour respecter la structure numérique du Bubishi :
Exécuter le kata complet : 12 techniques.
Répéter 5 fois : 12 × 5 = 60 unités techniques / respirations / fa jin.
Ce travail permet d’enraciner les 12 principes tout en respectant l’architecture traditionnelle 60 = 2 × 2 × 3 × 5.
Finalité pédagogique
Le kata Bubishi Shodan est un outil :
pour intégrer les 12 premiers dessins du Bubishi sans déformation,
pour travailler le combat rapproché, le contrôle tactile, les variations de niveau,
pour développer une structure forte (ancrage), un centre dynamique (dantian), et une énergie précise (fa jin court),
pour étudier les principes anciens dans un format reproductible, transmissible et rigoureux.
Il peut être enseigné tel quel dans un dojo avancé, pratiqué lentement pour l’interne, ou travaillé en explosif pour la self-defense traditionnelle d’Okinawa.

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